Le 17 janvier 2018, le gouvernement français annonce l’abandon du projet d’aéroport de Notre-dame-des-landes. Presque 10 ans auparavant, une ZAD (Zone à défendre) s’est créée sur les terrains qui devaient accueillir ce grand projet inutile imposé (GPII), comme le nomment les mouvements écologiques et sociaux.
Cette ZAD, ce sont des fermes historiques qui ont refusées l’expropriation ; des individus – désormais appelés zadistes – qui sont venus occuper des terrains pour y construire des projets agricoles, artisanaux ou culturels ; des citoyens conscients de l’urgence écologique qui développement des nouveaux paradigmes de société.
Plus simplement, la ZAD est un lieu de vie où on trouve des fermes maraîchères, des bibliothèques, des ateliers de poterie, une halle au marché, un café, etc. Du moins, c’était. Car le 9 avril 2018, le gouvernement d’Emmanuel Macron lance une opération militaire en déployant 2500 gendarmes pour « déconstruire » des habitats considérées illégaux. Les 14 et 15 avril 2018, premier week-end après le début de l’offensive militaire, des milliers de personnes venues de toutes parts ont manifesté leur soutien à un zone de vie transformée en zone de guerre.
Retour sur un week-end mouvementé dans le bocage.










Un reportage photo (avec les textes de Lorène Lavocat) « Notre-Dame-des-Landes : la Zad prépare la reconstruction » a été publié dans Reporterre le 15 avril 2019. Pour le lire (gratuitement), c’est ici.
Un reportage photo (avec les textes de Lorène Lavocat) « Notre-Dame-des-Landes : sur la Zad, une belle détermination collective à reconstruire » a été publié dans Reporterre le 16 avril 2019. Pour le lire (gratuitement), c’est ici.
